Publié dans Société

« Akany Avoko » Ambohidratrimo - 180 enfants abandonnés entre de bonnes mains

Publié le vendredi, 21 février 2020

Epanouie. Le centre d’accueil des jeunes en danger « Akany Avoko », situé  à Ambohidratrimo, à 12 kilomètres du centre-ville, sur la RN 4, accueille actuellement 180 enfants allant des nouveau-nés à ceux âgés de 18 ans. A cela s’ajoutent 15 jeunes de plus de 18 ans qui ne sont plus autorisés à y demeurer mais dont les besoins sont toujours assurés à 100 % par l’« Akany » lui-même. Pour assurer le bon fonctionnement du centre, une somme de plus de 30 millions d’ariary doit être à sa disposition mensuellement. Ce montant sert habituellement au transport des enfants lors de leurs déplacements, ainsi que leurs frais de scolarité, étant donné que 105 d’entre eux étudient dans des établissements scolaires payants. Une bonne partie de cet argent est aussi allouée à la santé des pensionnaires. En outre, les 42 employés, répartis dans différentes tâches, sont aussi rémunérés à la fin de chaque mois pour leur engagement en faveur des enfants. « Les enfants majeurs qui sont inscrits à l’université sont aussi pris en charge. Nous payons leur loyer, nourriture, articles vestimentaires et tant d’autres besoins indispensables », souligne Lalasoa Maminirina Andriandanja, directrice du centre.

Plusieurs donateurs se mobilisent et contribuent d’une manière  régulière pour que les internes préparent leur avenir dans de meilleures conditions. D’après les explications de Lalasoa Maminirina Andriandanja, 50 % de ce budget de fonctionnement proviennent des bienfaiteurs étrangers et nationaux. « Il existe ceux qui versent par exemple dans les 40 000 à 200 000 ariary par mois », précise-t-elle.

Un budget propre

L’« Akany Avoko » Ambohidratrimo est connu pour ses activités génératrices de revenus, ce qui assure son indépendance en termes de nourriture. « Nous disposons d’un terrain  de  6 hectares. Si vous observez bien les alentours, vous n’allez remarquer que des parties verdoyantes. Et ce sont notamment des légumes et des arbres fruitiers. Au-delà de cet endroit habitable se trouvent également les zones d’élevage de bovin, de volailles et de cailles, sans parler de la maison d’hôtes, du salon de coiffure et du restaurant et qui nous font gagner de l’argent pour subvenir aux besoins des enfants. L’exploitation des énergies renouvelables, à savoir le biogaz et le recyclage des déchets, nous allège aussi les frais. Et dans la production des serviettes hygiéniques, nous sommes soutenus par de grandes organisations internationales dont l’Unicef et l’Usaid  qui constituent nos principaux clients. Au total, je peux vous affirmer que 21 % de nos dépenses sont liées à toutes ces activités », avance le premier responsable du centre. En ce qui concerne les 29 % restants, ce sont les dons en nature qui les couvrent.
K.R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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